Visite d’une des tours de contrôle de l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle et du Centre Aéroportuaire de Navigation Aérienne

Le 27 mars 2015
 
A l’initiative des aviateurs de la Section des Sports Aériens d’Ile de France, une visite de la tour de
contrôle centrale de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle a été proposée à l’ensemble des
membres de la SSA. Bien entendu l’accès est limité, mais tout en respectant la réglementation ce
sont 7 personnes (Aviateurs, ULMistes et débutants) qui ont pu y participer.

Le contrôle du trafic est organisé en trois domaines : l'Approche, la Tour, le Sol. Tout d’abord, c’est le Centre de Contrôle en route d'Athis Mons qui livre les avions. Puis l'Approche organise les arrivées sur l'un des deux doublets de pistes, l'un au Nord l'autre au Sud. Lorsque l'appareil arrive dans le « tour de piste », c'est la Tour qui le prend en charge.
 
Ses contrôleurs gèrent les atterrissages et les décollages. Une fois la piste dégagée l’avion est pris en charge par le Sol jusqu’à son point de stationnement. Environ 1500 vols sont traités par jour.
La capacité maximale de Paris-Charles de Gaulle est de 2000 vols.
 
 
L’aéroport Paris-Charles de Gaulle compte quatre tours de contrôle. Il est le seul aéroport d’Europe à en compter autant. Les tours nord et sud contrôlent chacune un doublet de pistes. La tour centrale gère le trafic de nuit, essentiellement du fret. La construction de la tour centrale a débuté en 1971 pour être mise en service en 1974. Une quatrième tour gère le trafic au sol, à l'est de la plate-forme. 260 aiguilleurs du ciel s’y relaient, prenant chacun en compte 7 à 10 avions simultanément.
 
Afin d’accueillir les nouveaux matériels de navigation aérienne, un bloc technique de 7 000 m2 a été mis en service en 2005 au pied de la tour centrale. Il s’agit du CANA (Centre Aéroportuaire de Navigation Aérienne). L’Approche de l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulles y est installée. Le CANA a été conçu pour rester opérationnel en toute situation : doublement des équipements, des sources d’énergies et de la climatisation, etc.
 
 
 
Une fois sur le site, c’est dans le hall central du bâtiment que notre guide nous accueille et nous transmet les consignes. Puis direction l’ascenseur car il n’y a pas de volontaire pour gravir à pied l’équivalent des vingt étages qui conduisent à la vigie. Les deux derniers étages se font tout de même à pied pour aboutir dans l’immense salle circulaire des contrôleurs. Et là, quelle vue ! En cette matinée de fin mars la visibilité est d’au moins cinquante kilomètres. L’aéroport du Bourget semble être au bout des pistes. On devine le trafic routier sur le périphérique parisien.
 
Notre guide nous décrit l’aéroport du terminal 1 au terminal 9 avec quelques anecdotes.

 

Puis viennent les explications relatives à la prise en charge des avions. Et la nous plongeons nos regards sur les consoles qui mettent à disposition les images radar complétées des informations GPS et des autres paramètres nécessaires à la gestion des trafics.
 
 
 
Pendant ce temps le balai des avions à l’atterrissage et au décollage s’intensifie afin de remplir et vider les hubs dans le temps imparti.
 

En conclusion, une visite unique à renouveler au plus vite car la liste d’attente est longue.